Vama Veche 2009!

Publié le par Pierre Macé


  Pour le 1er mai en Roumanie, il n'est pas coutume de faire la fête du travail. La tradition veut plutôt que l'on parte en week-end. Certains vont voir leur famille à la campagne, d'autres vont à la montagne mais la majorité des roumains va à la mer. Les trains sont pris d'assaut, et on verrait presque des débuts d'embouteillages sur les routes menant à la mer noire. Les gens se ruent sur la côte, en famille ou entre amis. Plusieurs festivals ont lieu dans différentes stations balnéaires, qui commencent ainsi la saison des vacances. Il y a le festival de musique électro à Mamaia (juste au nord de Constanţa) mais surtout le festival rock/hippie de Vama Veche.

   Vama Veche, « la vieille douane » est le dernier village du littoral avant la frontière bulgare, il possède une belle plage et est depuis longtemps le rendez-vous des « anti-conformistes » de Roumanie. Autrefois paradis bohème, Vama Veche est aujourd'hui surtout une station à la mode. Si on n'y croise plus de nudistes et que l'ambiance n'est plus tout à fait hippie, elle reste une bonne alternative à la techno Mamaia ou aux stations balnéaires familiales construites par le pouvoir communiste et qui portent les modestes noms de Eforie Nord, Eforie Sud, Olimp, Neptun, Saturn, Venus...

   Tous les ans, le 1er mai lance la saison estivale et est l'occasion d'une sorte de festival. Les jeunes roumains affluent en masse à Vama Veche et plantent leurs tentes directement dans le sable de la plage. Les bars considérés comme les plus « alternatifs » de tout le pays viennent installer une énorme paillote sur la plage.

   Mes amis et moi sommes venu à Vama Veche bien sûr, ce festival étant l'événement à ne pas manquer, et peu après avoir planté notre tente au hasard sur la plage, nous nous sommes rendu compte qu'à littéralement vingt secondes de marche se trouvait la grosse paillote du « Hand », sans contexte notre bar préféré à Iaşi.


   Ce qu'on appelle le festival de Vama Veche n'en est pas vraiment un. Il n'y a guère eu que quelques concerts organisés. Mais durant trois journées et trois nuits cependant, la musique a donné à fond. Ce sont les bars présents sur la plage et les festivaliers qui possèdent les plus gros amplis qui mettent l'ambiance. Celle-ci est restée géniale pendant toute la durée du « festival », qui est tout sauf organisé. Il n'y a pas même trois policiers pour les quatre ou cinq mille festivaliers présents. L'alcool coule à gogo. L'ambiance est excellente, libre, simple. Sur la plage brûlent une trentaine de feux de camps autour desquels les gens dansent ou regardent simplement les flammes crépiter. On se promène de bars en bars et de feux en feux. On boit, on danse, on rigole, on est juste libres et tranquilles, débarrassés de tout souci.


   À Vama Veche surtout, on rencontre « tout le monde ». Il n'y avait que quelques milliers de festivaliers mais nous avons rencontré quasiment toutes les personnes (jeunes) que nous avons rencontré en Roumanie lors de nos diverses soirées dans les villes de Roumanie. Nous avons retrouvé des gens de Sibiu, Timişoara et Bucureşti mais surtout, TOUS les gens un peu cools de Iaşi. C'était littéralement Iaşi-sur-mer! C'était trop bon.

   Le matin, nous nous levions sur la plage, allions lire un peu en regardant les vagues. Puis déjeuner simple dans un petit restau de la plage, farniente sur la plage et c'était re-parti pour la fête.

   Le paradis en Roumanie!

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L
ai un stil aparte de a descrie locurile, imi place, descopar si eu, odata cu tine, lumea, Romania (tara vazuta prin ochii unui francez)
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