D'Asie en Bulgarie

Publié le par Pierre Macé

     Quand on va à Istanbul, un lieu spécifique attire irrésistiblement, bien qu'il n'y ait rien de particulier à y voir: l'Asie. Ou disons plus humblement, la partie asiatique d'Istanbul, de l'autre côté du Bosphore.
    Il n'y a vraiment rien de particulier à voir dans ces quartiers, mais on y va néanmoins, pour l'idée, pour se dire "j'ai mis un pas en Asie". Alors on prend le ferry. Solution de facilité, on prend le ferry, véritable métro urbain pour être de l'autre côté du détroit en vingt petites minutes. Touriste, on a le temps; c'est donc parti pour une petite croisière sur le Danube avec pause déjeuner sur le continent du quartier d'à côté. La croisière est longue, on a le temps de s'enfiler plusieurs thés turcs au bar du navire.
Le
(petite coupelle et mini-verre que l'on retrouve tout à fait identiques dans chaque recoin de la ville. Ici, c'est tout le temps l'heure du thé.)

Bosphore s'étend sur des kilomètres et tout le long de ses rives: la ville, immense, qui n'en finit pas. Elle s'étale jusqu'au sommet des collines. Lorsque vraiment il n'y a plus de places sur les rives, on va planter quelques maisons sur pilotis sur le détroit lui-même. Il n'y a guère d'espace perdu.




    A
près quelques heures, nous voilà arrivés en Asie. Notre ferry qui a marqué l'arrêt dans le port de tous les quartiers européens de la ville, du centre vers le nord, traverse le détroit et nous descend dans la plus lointaine banlieue de la ville, dans un quartier asiatique isolé, aux portes de la Mer noire.

Ci-dessus le port de notre petite banlieue asiatique, ci-dessous le village vu de la colline.

Ici, au fond,la fin du Bosphore, l'entrée sur la Mer noire, mes amis, moi et mes salauds de cheveux!


    Après cinq jours à Istanbul, il était temps pour nous de repartir. Direction Iasi, via Sofia! Vingt heures de train bulgare pour relierla mégalopole turque à la métropole bulgare.

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